L’AVC, ou accident cardio-vasculaire est cette attaque cérébrale qui survient de manière soudaine et inattendue, dû à un arrêt de la circulation dans le cerveau. L’AVC peut revêtir deux formes, soit il est hémorragique c’est-à-dire qu’un vaisseau sanguin dans le cerveau s’est rompu et a provoqué une hémorragie interne, soit il est ischémique c’est-à-dire que le vaisseau sanguin est bouché et a arrêté la circulation du sang. D’après les études médicales réalisées, il a été établi que les séniors sont les plus exposé à cette maladie, celle-ci étant une des premières causes de leur mort.
Comment reconnaître un AVC ?
Les seniors ont une santé de plus en plus fragile au fil des années, et d’autres maladies déjà présentes telles que le diabète, l’hypertension artérielle, l’obésité, l’excès de cholestérol et de triglycérides favorisent encore plus le terrain aux AVC. S’il est vrai que l’AVC ne prévient pas sur le moment, il a tout de même été remarqué que quelques jours ou semaines avant sa survenance, le corps présente des malaises inhabituels et inexpliqués. Par exemple des vomissements ou une diarrhée sans raisons apparentes. Une fois que la personne est déjà en train de faire un AVC quelques signaux peuvent alerter : des difficultés d’élocution à cause de la langue, une perte de mémoire incompréhensible, une incapacité à utiliser une partie de ses membres. Le Guide du Senior conseille de demander à l’individu de faire ces tests simples et rapides : dire une phrase simple pour confirmer qu’il ne parle plus normalement, lever les deux bras en l’air pour voir quel côté de son corps commence à se paralyser. Pour ce qui est de l’AVC hémorragique en particulier, il y aura déformation de la mâchoire dans certains cas. Quant à l’AVC ischémique, il est généralement transitoire dans sa première phase. C’est-à-dire que le senior va présenter ses symptômes mais ira mieux quelques heures plus tard. C’est comme un signal d’alarme envoyé par le corps. Dans cette phase il est encore possible d’éviter l’AVC définitif en allant aux urgences pour subir une opération qui consistera à déboucher le caillot par l’injection d’un produit spécial. Après plus de 6h, l’injection ne sera plus autorisée, et le sénior devra vivre avec les séquelles de l’AVC.
La perte d’autonomie du senior
Les séquelles de l’AVC sont importantes en ce que le senior perdra une grande partie de son autonomie. Une partie de son corps sera paralysée, soit la gauche, soit la droite. Dans tous les cas le senior aura du mal à se servir de sa jambe, son pied, son bras et sa main. Le médecin lui prescrira un traitement médicamenteux qui va réguler sa tension artérielle, et éventuellement pour les AVC ischémiques des médicaments qui vont dilater ses vaisseaux sanguins et fluidifier la circulation sanguine. Il va de soi que l’alimentation devra être soignée pour éviter une rechute : diminution voire suppression d’huiles, éventuellement de sel… L’alimentation devra être aussi saine que possible. A cause de ces séquelles, le senior devra être assisté pour presque tous les gestes du quotidien tels qu’aller aux toilettes ou prendre une douche, préparer les repas, aller faire les courses ou autres. L’assistance est nécessaire (il n’est donc pas inutile de s’assurer en amont avec une bonne mutuelle) non seulement pour éviter les chutes mais aussi parce que parfois le senior aura des troubles de mémoire. La meilleure solution est de demander l’assistance d’un infirmier à domicile, pour que le senior ne perde pas ses repères. Il ne faut pas par ailleurs négliger le côté psychologique de la maladie, parce que les seniors atteints d’AVC présentent également des signes de dépression.